Mardi dernier, j’ai fait un tour à Paris pour participer à un cours de cuisine. Cela n’a peut-être rien de curieux en apparence, mais lorsque je l’ai raconté à mon beau-père, il a failli se faire dessus tellement il a ri. Parce que il n’y a encore pas si longtemps, la cuisine et moi vivions très bien l’un sans l’autre. Je l’évitais autant que possible. Dès que ma femme partait quelques jours, les plats surgelés de chez Marie refaisaient leur apparition dans la maison. Ce n’était pas de la paresse: quand j’étais obligé de cuisiner, je ressemblais carrément à un figurant de Vol au-dessus d’un nid de coucous. Je retournais la cuisine en trois minutes chrono, sans jamais sortir une assiette correcte. Même Etchebest aurait jeté l’éponge, avec un cuisinier tel que moi. D’ailleurs, chaque fois que je tentais d’aider ma douce, elle finissait par me virer de la cuisine en me priant d’aller voir ailleurs si elle y était ! Avec le recul, j’ai du mal à comprendre cette maladresse inhérente dont je faisais preuve. Cuisiner était une source de contrariétés permanente, pour la cuisine comme pour moi. Jusqu’au jour où ma peur a disparu. J’ai dû passer trop d’heures à voir Etchebest secouer des cuisiniers en perdition (parce que si je détestais la cuisine, j’étais fasciné dans le même temps par les émissions culinaires). Bref, sur un coup de tête, j’ai voulu faire une surprise à ma famille en lui préparant un chili. Et la surprise a fait sons effet, puisque nous avons dû tout jeter à la poubelle tellement c’était mauvais. Mais cela ne m’a pas découragé pour autant. Peu après, je me suis lancé dans un second plat. Puis un troisième. Ma famille traînait un peu la patte pour venir à table, mais au fur et à mesure, j’ai commencé à m’y connaître. Et voyant qu’elle n’arriverait pas à me faire renoncer, ma femme a décidé de m’apprendre les bases avec ce cours de cuisine à Paris. Et vous savez quoi ? Depuis quelques temps, ma famille ne traîne plus du tout la patte lorsque c’est moi qui cuisine… 🙂 Pour plus d’informations, allez sur le site de cette activité de cours de cuisine à Paris à l’école Ritz EScoffier.
Auteur/autrice : admin5036
MDMA: une consommation de plus en plus répandue
La MDMA (3,4-méthylènedioxyméthamphétamine) est consommée sous forme de comprimés (souvent appelés «comprimés d’ecstasy»), mais est aussi disponible sous forme «cristal» ou en poudre; les comprimés sont généralement ingérés, tandis que la forme «cristal» et la poudre sont consommées par voie orale et peuvent également être sniffés. Si la plupart des enquêtes européennes ont traditionnellement porté sur la consommation d’ecstasy plutôt que sur l’usage de MDMA, cette situation est en pleine évolution. Selon les estimations, 14 millions d’adultes européens (âgés de 15 à 64 ans), soit 4,2 % de cette tranche d’âge, auraient déjà consommé de la MDMA/ecstasy à un moment ou l’autre de leur vie. Il ressort des dernières données relatives à la consommation de cette drogue dans la tranche d’âge où la prévalence est la plus forte que 2,3 millions de jeunes adultes (de 15 à 34 ans) auraient consommé de la MDMA/ ecstasy au cours de l’année écoulée (1,8 % de cette tranche d’âge), les estimations nationales s’échelonnant de 0,3 % à Chypre, en Lituanie et en Roumanie à 6,6 % aux Pays-Bas. Jusqu’à récemment, la prévalence de la MDMA/ecstasy était en baisse dans de nombreux pays, après avoir atteint des niveaux record entre le début et le milieu des années 2000. Cependant, les observateurs signalent une hausse de la consommation de MDMA/ecstasy ces dernières années. Parmi les pays qui ont réalisé de nouvelles enquêtes depuis 2014 et qui ont communiqué des intervalles de confiance, les résultats semblent révéler une tendance à la hausse constante en Europe, cinq pays ayant signalé des estimations plus élevées par rapport à celles de l’enquête comparable précédente et neuf, des estimations stables. Lorsque les données permettent d’effectuer une analyse statistique des tendances en matière de consommation de MDMA/ecstasy par les jeunes adultes au cours de l’année écoulée, les données les plus récentes semblent suggérer que la situation évolue. Après une période de stabilité ou d’augmentation progressive depuis 2000, la France et la Finlande signalent de fortes augmentations en 2014. Au Royaume-Uni, les données de 2015 vont dans le sens d’une réduction de l’augmentation qui pouvait être observée depuis 2012, tandis qu’en Espagne, la tendance à la baisse sur le long terme se maintient, bien que les valeurs récentes soient stables. Selon une analyse de 2016 portant sur plusieurs villes, les charges de masse de MDMA les plus élevées ont été constatées dans les eaux usées de villes de Belgique, des Pays-Bas et de la Norvège. Parmi les 32 villes disposant de données pour 2015 et 2016, 17 ont signalé une augmentation, 11, une diminution et quatre, une situation stable. En ce qui concerne les tendances à plus long terme, dans la plupart des villes disposant de données pour ces deux années, les charges de MDMA des eaux usées étaient plus élevées en 2016 qu’en 2011, avec des hausses marquées observées dans certaines villes. La MDMA/ecstasy est souvent consommée en même temps que d’autres substances, dont l’alcool, et, par tradition, est étroitement liée à la vie nocturne et en particulier à la scène musicale et festive électro. Il semble qu’actuellement, dans les pays à prévalence plus élevée, la MDMA/ecstasy ne soit plus une drogue de niche ou liée à une sous-culture; sa consommation ne se limite plus aux clubs et aux soirées électro, elle touche une vaste gamme de jeunes gens dans des lieux de vie nocturne courants tels que les bars et les fêtes à domicile. La consommation de MDMA/ecstasy est rarement citée comme un motif pour entamer un traitement spécialisé lié à sa consommation. En 2015, elle était citée par moins de 1 % (quelque 900 cas) des patients entamant un traitement pour la première fois en Europe.
De l’eau et du vin « turbulente »
L’eau passant par un turbulateur Vortex atteint un état idéal qui favorise une bonne santé. Après avoir examiné les ouvrages suivants sur l’eau et les sciences naturelles de la santé, j’ai trouvé des faits et des prépositions intéressants. _Très de votre corps crie pour Water_ _Alkalize ou Die_ _Incyclopédie de la médecine naturelle _Love Thyself_ De plus en plus de gens se rendent compte de l’importance de boire du bien, de l’eau propre dans son état idéal, et la sagesse conventionnelle dit que vous devriez boire huit verres d’eau par jour. Mais juste ce qui est bon, de l’eau propre? Tout le monde le veut. Quel est son état idéal? L’une des plus grandes percées dans la santé, pour les masses mondiales du 21ème siècle, sera la production d’eau propre, turbulente et structurée de manière à ce qu’elle se rapproche de son état idéal et favorise la santé. La plupart des gens considèrent l’eau comme une clé pour une bonne santé, et beaucoup achètent ou font de l’eau de meilleure qualité chaque jour. Pour preuve, il suffit de regarder l’explosion de l’industrie de l’eau embouteillée au cours des dix dernières années; À cause de cela, nous avons un problème de déchets avec tous ces contenants en plastique. Les gens commencent à boire plus d’eau quand ils se rendent compte que le manque d’hydratation est une cause majeure de nos problèmes de santé aujourd’hui. Tout commence par la douleur. Dans son livre, Your Body & rsquo; s Many Cries for Water, le Dr Batmanghelidj, MD montre comment la douleur est directement liée à la déshydratation (page 22). Il explique en outre que la douleur dans le corps, peu importe où il se produit, est le précurseur de la maladie. La lecture de son livre peut faire une impression profonde et ndash; celui qui va commencer à boire plus d’eau. Mais obtenir assez d’eau n’est que la moitié de la bataille, ou devrions-nous reformuler cela et dire que l’absorption de suffisamment d’eau est la bataille majeure. Le pH approprié de notre corps et de notre eau est essentiel pour l’absorption de l’eau pour favoriser une bonne santé. Afin de nettoyer les déchets acides de notre corps, nous devons consommer plus d’eau; En buvant de l’eau alcalinisée, nos corps peuvent rapidement atteindre un état alcalin. Dans son livre, Alkalize ou Die, Dr. Theodore Baroody, MA, DC, ND, LMT, Ph.D, ND déclare, & ldquo; Malheureusement, les acides de déchets qui ne sont pas éliminés lorsqu’ils devraient être réabsorbés du côlon dans le foie et remis en circulation générale. Ils se déposent ensuite dans les tissus. Ce sont ces résidus de tissus qui déterminent la maladie ou la santé & rdquo; (page 17). En un mot, l’eau alcaline évacue l’acide tissulaire plus rapidement que les boissons gazeuses populaires que les gens consomment souvent. Malheureusement, pour la plupart des gens, l’eau alcaline n’est pas leur première boisson de choix, mais c’est celle qui est le plus nécessaire. Jusqu’à présent, cette discussion a porté sur notre corps absorbant l’eau pour prévenir la maladie. Mais qu’en est-il de l’arrivée d’eau dans notre corps? Ce qui est choquant, c’est la pénurie d’eau propre ici aux États-Unis et dans le monde. Parce que l’eau potable est en train de disparaître à un rythme très rapide, il y a un changement global dans qui contrôle l’approvisionnement en eau douce. Dans le passé, les barons-voleurs contrôlaient les ressources pétrolières, les mines d’or et de diamants. Aujourd’hui, l’eau propre est la cible de monopole. Newsweek, le 18 octobre 2010, avait un article de premier plan intitulé, & ldquo; The New Oil. & Rdquo; Dans cet article, l’auteur Jeneen Interlandi demande: « Les entreprises privées devraient-elles contrôler notre ressource naturelle la plus précieuse? & Rdquo; L’article présente une carte des nations les plus riches en eau et les plus sévères. C’est une récente compilation de faits montrant à quel point notre monde est assoiffé et comment on s’occupe de prendre le contrôle de l’approvisionnement mondial en eau douce. L’article traite de la façon dont les grandes sociétés se battent pour monopoliser les zones d’eau douce, quel que soit leur pays ou région. Maintenant, la molécule la plus essentielle de la vie devient rapidement un produit mondial. Les sociétés mondiales axées sur les bénéfices ne se préoccupent pas de la sécheresse ou de la soif; Ils ne s’occupent que d’augmenter leurs résultats. En raison de la pénurie de pétrole, les gens ont acheté des voitures plus éconergétiques. En raison de la pénurie d’eau potable, les consommateurs achètent des quantités accrues d’eau purifiée ou embouteillée pour la consommation personnelle. Aux États-Unis, beaucoup de gens pensent maintenant que leur eau de robinet est dangereuse. Certaines maladies peuvent être attribuées à la déshydratation, et certains produits chimiques sont associés à l’eau potable. L’encyclopédie de la médecine naturelle affirme que la majeure partie de notre approvisionnement en eau est pleine de produits chimiques, y compris non seulement du chlore et du fluor, qui sont régulièrement ajoutés, mais une large gamme de composés organiques toxiques et de produits chimiques tels que les PCB, les résidus de pesticides, les nitrates, et des métaux lourds tels que le plomb, le mercure et le cadmium. Il est estimé que conduire seul peut contaminer l’eau de quarante millions d’Américains & rdquo; (p. 60). La plupart des gens relient les points des produits chimiques dans l’eau aux maladies dans leur corps. Ils s’inquiètent de l’eau pour leurs enfants. Ils se demandent: «Comment puis-je obtenir la meilleure eau? Quelle est la meilleure eau? & Rdquo; Juste au cours des cinq dernières années, l’industrie des boissons gazeuses et l’industrie alimentaire ont mené une guerre visant à convaincre les consommateurs qui ont la meilleure eau. Aujourd’hui, le marché offre des dizaines de marques d’eau embouteillée avec de l’eau provenant du monde entier. Certains consommateurs aiment l’eau française, certains achètent de l’eau italienne, certains achètent de l’eau sacrée des sources où, il y a plus de cent ans, quelqu’un avait un miracle curatif. Et ceux qui ne comprennent pas les eaux de source domestiques, les eaux distillées, les eaux de guérison dans toutes les variétés et les couleurs, certains avec des vitamines, des herbes, des fruits et des ndash; Vous le nommez et vous pouvez probablement l’obtenir. Il existe également des machines de purification de l’eau, des systèmes d’adoucissement de l’eau, des machines à osmose inverse, des machines à ozoniser, des machines à distiller, des machines à ioniser, des machines magnétisantes et des ndash; même l’eau qui a traversé le point focal énergétique dans une pyramide moderne et artificielle. Alors, où le & ldquo; meilleur eau & rdquo; la fin de la tendance en 2010? Quel est le dernier buzz? Qui a le gagnant de pointe? Pour répondre à cette question, nous devrions nous concentrer sur la maison. Les familles américaines modernes veulent tout faire à partir de leur maison: leur entreprise, leur divertissement familial, leur socialisation et leur ndash; tout est orienté vers la maison. C’est pourquoi les systèmes d’eau domestique conduisent la course à dominer ce marché en pleine croissance. Beaucoup de familles américaines veulent transformer leur eau du robinet en eau équilibrée, structurée, ionisée ou ozonée, ou une combinaison de celles-ci, pour toute la maison. Mais lequel d’entre eux est ce que l’eau aime? Saviez-vous que l’eau a une mémoire? Saviez-vous que l’eau peut être heureuse ou triste? Encore une fois, quels traitements ou purifications at-il de l’eau? Ces questions peuvent ne pas être aussi étrange qu’elles paraissent d’abord. Certaines découvertes acceptées aujourd’hui ont été considérées comme bizarres il y a seulement cinq ou dix ans. Par exemple, Masaru Emoto a utilisé des images de cristaux d’eau pour prouver que l’eau a la mémoire. Dans son livre, Love Thyself, The Message from Water III, il parle des vibrations d’un diapason et des vibrations des mots écrits sur les bouteilles, quelle que soit la langue. C’est vrai! Le motif vibratoire de ces mots, comme un diapason, mettra une certaine mémoire et une vibration dans les molécules d’eau. Pour prouver cela, Emoto présente des photos de l’eau après la congélation. Il y a une différence incroyable entre l’eau qui a été étiquetée LOVE et l’eau qui a été étiqueté HATE. Les eaux étaient les mêmes; les jarres étaient les mêmes; la seule différence était le mot sur les étiquettes. L’amour avait de beaux motifs de cristal harmonieux, mais HATE a produit des cristaux moche, défiguré et non formé. Beaucoup de pots ont des étiquettes dans différentes langues, mais LOVE a toujours produit de la beauté alors que HATE a produit de la laideur. Le fait est que l’eau a la mémoire. Elle aime la création et l’harmonie, mais pas la destruction. Il préfère les modèles méandres et est paresseux et fluide. Les rivières ne s’écoulent pas en ligne droite mais se méandre. Lorsque l’eau descend un drain, elle ne tombe pas comme du sable dans un verre d’heure; il préfère et choisit de tourner, tourner autour et autour, en créant un vortex. Ce mouvement de vortex est la mémoire la plus forte et la plus ancienne d’eau, son chemin méandre préféré. L’action du vortex est ce qui ramène l’eau à son état idéal. Notre connaissance croissante de l’harmonie naturelle de l’eau influencera le changement dans les choix de consommation de personnes. Les gens achètent plus de produits verts. Ils veulent être en harmonie avec la nature. L’eau turbulée dans un vortex est le mouvement le plus excitant de l’eau, son plus ancien souvenir. L’action de la turbulation à l’intérieur du vortex sépare littéralement les grappes non artificielles corrompues des molécules d’eau liées dans ce processus d’implosion. Il produit des molécules d’eau dans un groupe de six molécules, c’est son état idéal. Même les flocons de neige imitent cette forme. Les gens veulent aujourd’hui boire de l’eau dans son état naturel et ndash; propre, structuré et harmonisé avec sa mémoire d’origine. Est-ce que cela peut être fait dans la maison? Oui il peut. La plus grande percée en matière de santé pour le 21ème siècle sera la production d’eau dans la propre maison qui est propre, turbulente et structurée en harmonie avec son état idéal et la promotion de la santé. Le Vortex Turbulator (VT) du Monolithique; () est l’unité la plus abordable sur le marché aujourd’hui qui produira de l’eau dans son état idéal. Non seulement l’eau alcaline et structurée, mais elle est propre, car le VT est le seul turbulateur sur le marché livré avec un système de filtration et l’offre d’une année des meilleurs filtres de blocs de carbone de l’industrie, tous inclus avec l’achat. Pour la première fois dans l’histoire, beaucoup de familles peuvent avoir de l’eau dans son état idéal, pour toute la maison, pour moins de 1 000 $. Davantage d’information sur cette expérience de cours d’oenologie en allant sur le site internet de l’organisateur.
Les politiques d’éducation prioritaire
Que penser de ces politiques d’éducation prioritaire, exactement ? Voilà plus de trente ans qu’elles existent. Mais représentent-elles un moyen efficace de lutte contre les inégalités sociales ? Leur mise en oeuvre consiste d’abord en des moyens supplémentaires (personnels, indemnités), mais aussi en la mise en réseau ou la circulation den pratiques pédagogiques, et d’usages (de nature quantitative et qualitative). Mais souvent ces moyens sont tout à fait insuffisants, et ne suffisent pas à compenser la sous-dotation des établissements au regard des publics scolaires accueillis. Autrement dit, on a affaire à des élèves qui vivent dans des territoires qui concentrent plus, voire beaucoup plus, de difficultés qu’ailleurs et qui sont scolarisés dans des établissements dont la qualité d’offre est, au final et malgré la volonté affichée, inférieure aux établissements ordinaires, sur les dimensions réellement centrales pour les apprentissages. Il est, donc, difficile de dire si la baisse globale des performances en éducation prioritaire ne provient que des profils socio-écoculturels des élèves ou si et dans quelle mesure les politiques publiques se sont révélées, même partiellement, efficaces, c’est-à-dire si la situation avait été pire si ces politiques n’avaient pas été menées (Garrouste et Prost, Cnesco, 2016). Pour Felouzis et al. (Cnesco, 2016), elles constituent « des politiques de lutte contre les effets de la ségrégation », et en ce sens, l’éducation prioritaire « a sans doute atténué mais certainement pas annulé les conséquences de la précarisation des familles populaires, en particulier celles issues de l’immigration, souvent concentrées dans des territoires délaissés. » (Observatoire des zones prioritaires, 2007). On ne traite pas la source : dans la mesure où on légitime un système en cherchant à en compenser les effets négatifs alors que c’est lui qui produit les inégalités, l’échec scolaire reste inscrit dans cette organisation. L’éducation prioritaire est alors « source de ségrégation sociale et académique » (Merle, 2012) car les établissements étiquetés sont justement contournés par les familles en ayant les moyens, les élèves y étant scolarisés sont stigmatisés, les attentes scolaires sont revues à la baisse, et les climats scolaires tendus.
Les missions technologiques
La mission a noté plus haut la nette progression des effectifs de la série SMS, qui a contribué à la démocratisation de l’accès au baccalauréat des jeunes filles. On note qu’il n’existe pas à l’époque de baccalauréat professionnel dans ce domaine mais seulement un BEP « carrières sanitaires et sociales ». Les titulaires de ce BEP qui basculent dans la voie technologique via la première d’adaptation représentent alors, dans certaines académies, plus du tiers des inscrits en première SMS. La rénovation mise en oeuvre à la rentrée 2007 en classe de première s’inscrit dans la ligne des propositions formulées dans les rapports du début des années 2000. Il s’agit de positionner cette série comme une voie d’accès à la poursuite d’études dans l’enseignement supérieur pour préparer les diplômes techniques ou technico-administratifs des secteurs paramédical et social. Elle se traduit par une réorganisation en profondeur des enseignements généraux et technologiques qui, d’une part, intègrent mieux les enseignements technologiques à une problématique sanitaire et sociale, et d’autre part, renforcent les enseignements scientifiques par : – la fusion des enseignements de « sciences sanitaires et sociales » et de « communication en santé et action sociale » afin d’intégrer les technologies de l’information et de la communication comme outils, prenant en compte la diversité des applications mises en oeuvre dans les milieux professionnels ; – la fusion des enseignements de « biologie humaine » et de « physiopathologie et terminologie médicale » afin de lier la compréhension du fonctionnement de l’organisme à ses principaux dysfonctionnements ; – la suppression des options obligatoires au choix : « bureautique » (l’utilisation de l’outil informatique est intégrée dans les programmes des disciplines technologiques), et « préparation aux concours » ; – la suppression du stage de quatre à six semaines au profit de séquences d’observation de milieux professionnels mises en place dans le cadre d’activités pluridisciplinaires ; – l’augmentation du volume horaire en sciences physiques et en chimie ainsi qu’en mathématiques (en contrepartie d’une diminution de l’horaire consacré aux enseignements technologiques).
Cosmétiques : les moins chers sont les plus sûrs
La poubelle de la salle de bain déborde désormais de produits contenant au choix de possibles perturbateurs endocriniens et des allergisants. UFC Que choisir a dévoilé le 7 juin une liste de 1000 références de produits à éviter, dont 23 « hors-la-loi ». Le magazine 60 millions de consommateurs épingle aussi régulièrement les cosmétiques dont la composition présente des risques. Ce jeudi 8 juin, le magazine des consommateurs a décidé de dévoiler dans un hors série de l’été une « liste positive », autrement dit de mettre en avant des produits sans risques. Parmi ces produits, bonne nouvelle, ce ne sont pas toujours les plus chers qui tirent leur épingle du jeu. Pour l’hydratation du corps par exemple, la crème de soin au beurre de karité de Monoprix Bio! vendue 3,10€ les 75ml est conseillée malgré la présence de « trois allergènes notoires » dans sa composition. Le lait hydratant aloe vera de la marque So’bio étic vendue dans certains magasins Carrefour et Intermarché à 11€ les 500ml est aussi recommandée. Parmi les crèmes pour le visage, le lait-crème concentré de la marque Embryolisse réussit à ne présenter dans sa composition « ni allergène notoires ni ingrédients dangereux ». Petit bémol, cette crème pour les peaux sèches est vendue principalement en pharmacie et parapharmacie à 12,60€ les 75ml. Pour se laver, le gel douche Sanex Zéro % vendu dans la plupart des supermarchés à 6,10€ les 500ml ne contient pas de composants nocifs, ni pour l’homme ni pour l’environnement. Un allergène est présent mais son action est limitée par d’autres ingrédients dans la composition. Pour vos cheveux, le shampoing cheveux normaux aux extraits d’aloe vera bio et de tilleul bio de Monoprix tire son épingle du jeu, pour 3,55€ les 250ml. Qui dit hydratation dit gommage. La marque Melvita vendue en pharmacie, dans les magasins bio et à Monoprix, propose un gommage de douche délice de fruits jaunes qui s’en sort bien dans l’étude de 60 millions de consommateurs. À 6,50€ les 200ml, les ingrédients exfoliants sont naturels (sable, poudre de coque de noisettes), des extraits d’orge assurent aussi des vertus adoucissantes au produit. Un détour par la case dentifrice pour se tourner vers la pâte Vademecum Bio qui présente « un très bon rapport qualité prix » pour un produit dont certains composants sont bio. Il est vendu 3,05€ les 75ml. Enfin, au rayon déodorant, Le Petit Marseillais avec son déodorant bille 24h Extra doux lait de vanille et le déodorant à l’extrait de fleurs de cerisier Carrefour Nectar of Beauty vendus respectivement à 3,55€ et 1,95€ les 50 ml s’en sortent bien aussi. Difficile en revanche pour les crèmes solaires de trouver son bonheur à petit prix. Selon les tests menés par 60 millions de consommateurs, mieux vaut se tourner vers la crème solaire Haute protection visage et corps SPF 30 de la marque Dermatherm qui présente « une composition irréprochable ». Principalement vendue en pharmacie et parapharmacie, ce produit est proposé à 17,90€ les 150ml.
Ces journalistes tués en Irak
Onze journalistes sont morts au cours de l’année écoulée en Irak en couvrant le conflit ou assassinés, selon le rapport publié mercredi par une ONG locale à l’occasion de la Journée de la liberté de la presse. « Entre le 3 mai 2016 et le 3 mai (de cette année), 11 journalistes ont été tués et 44 autres blessés à travers l’Irak, y compris dans la région (autonome) du Kurdistan », affirme l’Observatoire des libertés de la presse. Certains ont été tués accidentellement en couvrant des opérations militaires contre le groupe jihadiste État islamique (EI), d’autres ont été assassinés par les jihadistes ou dans des circonstances non élucidées. L’Observatoire dit avoir en outre répertorié 375 violations des droits des journalistes au cours de la même période. Son directeur, Ziad al-Ajili, a exhorté les forces de sécurité irakiennes à faire tout leur possible pour protéger les professionnels des médias et appelé les journalistes à respecter les procédures de sécurité. L’Irak figure à la 158e place sur une liste de 180 pays au classement de Reporters sans frontières sur la liberté de la presse.
Le Lot dans les airs
Parce que je suis d’humeur nostalgique, je vous propose aujourd’hui une envolée fabuleuse que j’ai faite. Durant les beaux jours, j’ai en effet réalisé une expérience qui est restée gravée au fer rouge dans mon esprit : j’ai en effet admiré la terre sous un angle différent durant un baptême de l’air en ballon. Cette fabuleuse équipée a eu lieu à la campagne, et je dois dire que les évènements qui ont marqué ce moment me reviennent régulièrement en tête. Je me revois au petit matin, lorsque j’attendais dans un champ, tandis que le staff mettait en place la nacelle. L’heure était matinale et ma femme et moi observions, les yeux encore embués de sommeil. Après un long moment, nous avons enfin pu nous accouder à la nacelle et nous réchauffer face au brûleur. Mais je revois surtout ce moment prodigieux où notre nacelle a enfin quitté le sol pour s’élever tout en douceur et s’est élevée dans les airs. La terre, cette bonne vieille terre que nous avons tellement l’habitude de fouler qu’on en finit par ne plus la voir, s’est alors parue sous un angle différent. Dans Le Cercle des poètes disparus que j’aime tout particulièrement, quand le professeur Keating saute sur son bureau pour « ne pas oublier qu’on doit s’obliger sans cesse à tout regarder sous un angle différent. Eh bien, c’est ce qu’était ce vol en montgolfière, d’une certaine façon : une façon de percevoir le monde de façon différente.Le baptême de l’air en ballon est une activité étonnante. Et différent, je peux vous dire que le monde est différent, lorsqu’on l’admire de là-haut ! Vous avez déjà contemplé la terre depuis depuis la verrière d’un petit avion. Dans une montgolfière, il n’y a pas la moindre barrière pour vous isoler du monde ; vous sentez le vent sur votre peau, l’odeur caractéristique de l’air au petit matin, vous admirez la terre qui se pare d’or tandis que le soleil étend ses rayons. Impossible d’oublier ça. J’ai effectué cette expérience il y a un bout de temps et j’y repense régulièrement, je suis dans les embouteillages. Ce baptême en ballon est devenu une façon à moi de prendre de la hauteur face aux nombreux embarras du quotidien. C’enest presque une forme de médecine alternative. Si vous en avez un jour l’occasion, tentez l’expérience sans hésiter.A lire sur le site internet de cette expérience de vol en montgolfière dans le Lot.
La diplomatie mondiale s’alarme du budget Trump
La diplomatie mondiale s’est alarmée jeudi des coupes claires voulues par Donald Trump dans le budget de politique étrangère des États-Unis, mais le secrétaire d’État Rex Tillerson les a justifiées en réclamant une diplomatie «plus efficace». Même si ce projet de budget a très peu de chances d’être adopté tel quel par le Congrès, le président américain, élu sur un programme nationaliste et isolationniste, entend faire baisser d’au moins 28% les ressources du département d’État, le puissant ministère qui pilote la diplomatie de la première puissance mondiale. Ce serait un choc pour cette vénérable institution, fondée en 1789, forte de 70 000 personnes disséminées à Washington et dans 250 ambassades et consulats à travers le monde. Le département d’État et son agence pour le développement et l’aide internationale USAID se retrouveraient avec une enveloppe réduite à 37,6 milliards de dollars pour l’année budgétaire 2018 (débutant le 1er octobre 2017) contre 50,9 milliards cette année. En outre, coup de canif dans le multilatéralisme avec lequel les États-Unis avaient renoué ces dernières années, leur contribution à l’ONU «serait réduite» et Washington ne participerait pas à «plus de 25% des coûts des opérations de maintien de la paix», contre 28% actuellement. Aux yeux de l’ambassadrice américaine aux Nations unies Nikki Haley, «l’ONU dépense plus qu’elle ne devrait et (….) le fardeau financier est plus lourd pour les États-Unis que pour d’autres pays». Aussitôt, le porte-parole du secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres a mis en garde contre «des réductions abruptes de financements». De son côté, l’ambassadeur français à l’ONU François Delattre a souligné «plus que jamais (le) besoin d’une ONU forte» et s’est inquiété du «retrait et (de) l’unilatéralisme» des États-Unis sous Donald Trump. Nombre d’ONG internationales sont également vent debout: Human Rights Watch a dénoncé «l’intention du président Trump d’affaiblir les agences gouvernementales américaines qui traitent des questions des droits de l’homme» au profit d’une hausse de 10% du budget de la Défense. Au département d’État, un gigantesque bâtiment surnommé «Foggy Bottom» dans le sud de Washington, déjà éclipsé par la Maison-Blanche depuis l’entrée en fonctions du très discret secrétaire d’État Tillerson, l’atmosphère semblait plombée. Mais les rares hauts diplomates de l’ancienne administration Obama encore en poste sont attentistes, comptant sur le «long processus» des allers-retours entre la Maison-Blanche et le Congrès qui votera dans quelques mois le budget fédéral de quelque 4000 milliards de dollars. Beaucoup plus remontée, l’ancienne secrétaire d’État adjointe pour l’Asie du Sud Nisha Biswal a tonné sur Twitter contre des «coupes déstabilisatrices et irresponsables en ces temps de défis mondiaux exceptionnels, de guerres et de famines». La diplomate a dit espérer une intervention du Congrès. De fait, des sénateurs républicains, en principe soutiens de M. Trump, comme Marco Rubio, avaient prévenu il y a quelques jours que «l’aide étrangère n’était pas de la charité» et qu’elle était cruciale pour la sécurité des États-Unis. Du côté démocrate, le représentant Bennie Thompson a condamné un projet budgétaire «mort d’avance (…) rien d’autre qu’un fantasme conservateur pour lacérer le gouvernement sans aucune justification rationnelle». En écho également aux inquiétudes de caciques militaires et diplomates américains, un conseiller à la sécurité nationale de l’ex-président George W. Bush, Stephen Hadley, a rappelé dans le New York Times que Washington avait «appris en Irak et en Afghanistan que nos armées ont besoin d’un partenaire civil efficace si l’on veut que nos victoires sur les champs de bataille se transforment en paix durable». L’argument de l’«efficacité» a été avancé par Rex Tillerson pour justifier le budget en berne de son propre ministère. En tournée en Asie du Nord-Est, l’ancien PDG du géant pétrolier ExxonMobil a jugé dans un courrier à ses employés que «l’engagement (international) des États-Unis et l’aide devaient être plus efficaces». «La défense des intérêts nationaux de notre pays doit toujours être notre mission première», a-t-il souligné en se rangeant derrière le slogan «l’Amérique d’abord» du président Trump. Interrogé à Tokyo lors de sa toute première conférence de presse, le nouveau chef de la diplomatie américaine s’en est pris aux administrations précédentes et à son prédécesseur John Kerry pour avoir trop dépensé lorsque «les États-Unis étaient engagés dans des conflits à travers le monde et pour l’aide aux catastrophes» humanitaires. «Le niveau atteint par les dépenses du département d’État dans le passé, notamment l’année dernière, n’est tout simplement pas tenable», a taclé l’ancien chef d’entreprise. La diplomatie mondiale s’est alarmée jeudi des coupes claires voulues par Donald Trump dans le budget de politique étrangère des États-Unis, mais le secrétaire d’État Rex Tillerson les a justifiées en réclamant une diplomatie «plus efficace». Même si ce projet de budget a très peu de chances d’être adopté tel quel par le Congrès, le président américain, élu sur un programme nationaliste et isolationniste, entend faire baisser d’au moins 28% les ressources du département d’État, le puissant ministère qui pilote la diplomatie de la première puissance mondiale. Ce serait un choc pour cette vénérable institution, fondée en 1789, forte de 70 000 personnes disséminées à Washington et dans 250 ambassades et consulats à travers le monde. Le département d’État et son agence pour le développement et l’aide internationale USAID se retrouveraient avec une enveloppe réduite à 37,6 milliards de dollars pour l’année budgétaire 2018 (débutant le 1er octobre 2017) contre 50,9 milliards cette année. En outre, coup de canif dans le multilatéralisme avec lequel les États-Unis avaient renoué ces dernières années, leur contribution à l’ONU «serait réduite» et Washington ne participerait pas à «plus de 25% des coûts des opérations de maintien de la paix», contre 28% actuellement. Aux yeux de l’ambassadrice américaine aux Nations unies Nikki Haley, «l’ONU dépense plus qu’elle ne devrait et (….) le fardeau financier est plus lourd pour les États-Unis que pour d’autres pays». Aussitôt, le porte-parole du secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres a mis en garde contre «des réductions abruptes de financements». De son côté, l’ambassadeur français à l’ONU François Delattre a souligné «plus que jamais (le) besoin d’une ONU forte» et s’est inquiété du «retrait et (de) l’unilatéralisme» des États-Unis sous Donald Trump. Nombre d’ONG internationales sont également vent debout: Human Rights Watch a dénoncé «l’intention du président Trump d’affaiblir les agences gouvernementales américaines qui traitent des questions des droits de l’homme» au profit d’une hausse de 10% du budget de la Défense. Au département d’État, un gigantesque bâtiment surnommé «Foggy Bottom» dans le sud de Washington, déjà éclipsé par la Maison-Blanche depuis l’entrée en fonctions du très discret secrétaire d’État Tillerson, l’atmosphère semblait plombée. Mais les rares hauts diplomates de l’ancienne administration Obama encore en poste sont attentistes, comptant sur le «long processus» des allers-retours entre la Maison-Blanche et le Congrès qui votera dans quelques mois le budget fédéral de quelque 4000 milliards de dollars. Beaucoup plus remontée, l’ancienne secrétaire d’État adjointe pour l’Asie du Sud Nisha Biswal a tonné sur Twitter contre des «coupes déstabilisatrices et irresponsables en ces temps de défis mondiaux exceptionnels, de guerres et de famines». La diplomate a dit espérer une intervention du Congrès. De fait, des sénateurs républicains, en principe soutiens de M. Trump, comme Marco Rubio, avaient prévenu il y a quelques jours que «l’aide étrangère n’était pas de la charité» et qu’elle était cruciale pour la sécurité des États-Unis. Du côté démocrate, le représentant Bennie Thompson a condamné un projet budgétaire «mort d’avance (…) rien d’autre qu’un fantasme conservateur pour lacérer le gouvernement sans aucune justification rationnelle». En écho également aux inquiétudes de caciques militaires et diplomates américains, un conseiller à la sécurité nationale de l’ex-président George W. Bush, Stephen Hadley, a rappelé dans le New York Times que Washington avait «appris en Irak et en Afghanistan que nos armées ont besoin d’un partenaire civil efficace si l’on veut que nos victoires sur les champs de bataille se transforment en paix durable». L’argument de l’«efficacité» a été avancé par Rex Tillerson pour justifier le budget en berne de son propre ministère. En tournée en Asie du Nord-Est, l’ancien PDG du géant pétrolier ExxonMobil a jugé dans un courrier à ses employés que «l’engagement (international) des États-Unis et l’aide devaient être plus efficaces». «La défense des intérêts nationaux de notre pays doit toujours être notre mission première», a-t-il souligné en se rangeant derrière le slogan «l’Amérique d’abord» du président Trump. Interrogé à Tokyo lors de sa toute première conférence de presse, le nouveau chef de la diplomatie américaine s’en est pris aux administrations précédentes et à son prédécesseur John Kerry pour avoir trop dépensé lorsque «les États-Unis étaient engagés dans des conflits à travers le monde et pour l’aide aux catastrophes» humanitaires. «Le niveau atteint par les dépenses du département d’État dans le passé, notamment l’année dernière, n’est tout simplement pas tenable», a taclé l’ancien chef d’entreprise.
Des interventions filmées
C’est une excellente nouvelle que je viens d’apprendre : depuis début mars, policiers et gendarmes filment les contrôles d’identité dans lesquels ils interviennent, et ce dans 23 zones de sécurité prioritaires. Ces enregistrements, obligatoires, sont réalisés à l’aide de caméras-piétons. Cette expérience entre dans le cadre de la loi Egalité et Citoyenneté. Dans les 23 sites retenus, se trouvent en particulier des ZSP du Paris intra muros, ainsi que dans des départements comme la Haute-Garonne.
Ce n’est encore qu’un test, qui prendra fin dans un an. Mais c’est à mes yeux une mesure plus que salutaire. Ce principe est généralisé depuis des années à l’étranger, et a plus d’une fois confirmé son importance. Le but de ces caméras-piétons est de calmer les relations dans le cadre d’un contrôle : les policiers peuvent ainsi prouver qu’ils n’ont pas enfreint les règles, et les habitants peuvent avoir des images si quoi que ce soit arrive. C’est donc un système où tout le monde est gagnant. Qui plus est, cette procédure pourrait permettre de faire l’économie d’une longue description textuelle, ce qui réduit fortement la lourdeur administrativeEt qui sait si, d’ici deux ou trois ans, nous n’aurons pas, comme aux Etats-Unis, une émission de télé-réalité montrant les interventions de nos chers policiers ?A l’issue de ce test grandeur nature, les DG de la Police et de la Gendarmerie Nationales remettront un rapport évaluant l’influence de ces caméras-piétons sur la qualité des contrôles d’identité. Si ce dispositif est étendu au niveau national, des histoires comme celles du jeune Théo le mois dernier devraient donc être de l’histoire ancienne. L’initiative a été bien accueillie par tous les acteurs ! Cela dit, le dispositif d’enregistrement n’étant pas automatique, le fonctionnaire peut oublier de le lancer avant une intervention. Mais je doute qu’un policier puisse être aussi distrait…