Les missions technologiques

La mission a noté plus haut la nette progression des effectifs de la série SMS, qui a contribué à la démocratisation de l’accès au baccalauréat des jeunes filles. On note qu’il n’existe pas à l’époque de baccalauréat professionnel dans ce domaine mais seulement un BEP « carrières sanitaires et sociales ». Les titulaires de ce BEP qui basculent dans la voie technologique via la première d’adaptation représentent alors, dans certaines académies, plus du tiers des inscrits en première SMS. La rénovation mise en oeuvre à la rentrée 2007 en classe de première s’inscrit dans la ligne des propositions formulées dans les rapports du début des années 2000. Il s’agit de positionner cette série comme une voie d’accès à la poursuite d’études dans l’enseignement supérieur pour préparer les diplômes techniques ou technico-administratifs des secteurs paramédical et social. Elle se traduit par une réorganisation en profondeur des enseignements généraux et technologiques qui, d’une part, intègrent mieux les enseignements technologiques à une problématique sanitaire et sociale, et d’autre part, renforcent les enseignements scientifiques par : – la fusion des enseignements de « sciences sanitaires et sociales » et de « communication en santé et action sociale » afin d’intégrer les technologies de l’information et de la communication comme outils, prenant en compte la diversité des applications mises en oeuvre dans les milieux professionnels ; – la fusion des enseignements de « biologie humaine » et de « physiopathologie et terminologie médicale » afin de lier la compréhension du fonctionnement de l’organisme à ses principaux dysfonctionnements ; – la suppression des options obligatoires au choix : « bureautique » (l’utilisation de l’outil informatique est intégrée dans les programmes des disciplines technologiques), et « préparation aux concours » ; – la suppression du stage de quatre à six semaines au profit de séquences d’observation de milieux professionnels mises en place dans le cadre d’activités pluridisciplinaires ; – l’augmentation du volume horaire en sciences physiques et en chimie ainsi qu’en mathématiques (en contrepartie d’une diminution de l’horaire consacré aux enseignements technologiques).